#WORKSHOP
Expériences chorégraphiques in situ et ambiances urbaines
Jeudi 26 et vendredi 27 septembre 2019 à Grenoble
En partant de l’expérience de quatre chorégraphes développant un travail in situ, ces journées (PARTIES / 1 et / 2) invitent à une rencontre entre la danse et l’architecture autour de l’articulation entre corps, expérience sensible et ambiances urbaines. Lors des ateliers, nous nous intéressons aux outils mobilisés lorsque la danse vient se frotter à un contexte architectural et urbain, avant tout processus de création. Ces expériences chorégraphiques in situ seront mises en écho avec la pratique de trois architectes (chercheure, architecte danseuse et architecte-urbaniste) et seront enrichies de deux déambulations actives dans la ville, avec pour questionnement : comment croiser la démarche singulière du chorégraphe avec d’autres manières d’appréhender un site, amenées par les participants (chercheurs, professionnels du territoire, artistes…) ? De quelles façons pourraient-elles se nourrir les unes les autres ? L’objectif de ces journées : tenter de faire émerger ce qu’il y a de partageable dans ces multiples pratiques d’un territoire via un engagement corporel situé, à l’écoute d’un lieu. La question du sensible et la notion d’ambiances pourraient-elles être des leviers communs à ces pratiques ?
Julie Desprairies
Chorégraphe, Julie Desprairies crée des projets in situ, pour l’architecture, la ville, le paysage. D’une vidéo de dix minutes pour trois danseurs au Centre Pompidou-Metz à un « environnement chorégraphique » de 2h30 pour 155 interprètes dans un bâtiment de Portzamparc ou un parcours dans l’Opéra de Lyon impliquant amateurs et employés, l’envergure de ses créations est déterminée par le site. Il s’agit pour Julie Desprairies de « révéler le mouvement des lieux ». Elle a coréalisé deux films (Après un rêve, avec Louise Narboni et L’Architecte de Saint-Gaudens, avec Serge Bozon) et enseigne régulièrement en école d’architecture. Julie Desprairies affirme une démarche contextuelle en l’appliquant à plusieurs architectures modernes et contemporaines. Chaque bâtiment investi est l’objet d’une étude détaillée des intentions de l’architecte, qui guide la forme spectaculaire que prendra son projet. Le corps des danseurs sert l’exploration minutieuse des caractéristiques du site choisi. S’appuyant également sur l’histoire et les usages des bâtiments, elle implique habitants et usagers des espaces mis en scène.
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